Intervenants
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Romain Bertrand est professeur junior au CNRS au laboratoire EDB de Toulouse et s'intéresse à la régulation éco-évolutive du fonctionnement des écosystèmes forestiers sous l'effet des changements climatiques. Une partie du projet de Romain Bertrand est d'évaluer et de prédire comment les changements dans la structure et la composition des forêts interagissent avec les conditions microclimatiques. Il étudie cette question en surveillant et en modélisant les conditions microclimatiques dans l'ensemble des Pyrénées.
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Yves Brunet est directeur de recherche à INRAE, au sein de l’UMR Ispa (Interactions sol-plante-atmosphère) du centre INRAE Nouvelle-Aquitaine-Bordeaux. Depuis son recrutement il a mené des recherches sur les écoulements turbulents sur les surfaces continentales (turbulence dans les canopées végétales, modélisation des écoulements, interactions vent-plante, hétérogénéités paysagères), sur les échanges de masse et d’énergie entre biosphère et atmosphère (évaporation, flux de surface, microclimat des forêts), sur la dispersion turbulente de particules biotiques (pollen, bactéries) et abiotiques (pesticides), sur la formation des microclimats (lisières, ripisylves, ville) et sur l’impact de l’occupation du sol sur le climat régional (rôle des forêts sur l’ennuagement).
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Philippe Choler est directeur de recherche CNRS au laboratoire LECA de Grenoble. Il travaille sur la structure, la dynamique et le fonctionnement des prairies de montagne. Il est particulièrement attaché au développement d'une approche systémique globale examinant les liens entre la biodiversité, le sol, le climat, le fonctionnement des écosystèmes et les activités humaines. Ses recherches actuelles portent sur l'écologisation des écosystèmes de haute altitude, y compris sa variabilité spatiale et temporelle et ses principaux moteurs. |
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Eva Gril est ingénieure de recherche et doctorante au laboratoire « Ecologie et Dynamique des systèmes anthropisés » EDYSAN (CNRS – Université Picardie Jules Verne) à Amiens. Ses recherches portent sur le microclimat forestier et son impact sur la biodiversité végétale, en contexte de réchauffement climatique. Elle a contribué à développer une méthode statistique pour prédire le microclimat à partir de sa relation linéaire avec le macroclimat. A partir de données de télédétection (LiDAR terrestre et aéroporté), elle cherche à spatialiser la température du sous-bois à fine résolution. Elle est également très engagée dans la médiation scientifique avec le grand public.
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Mathieu Leclerc est doctorant à l'Institut de Recherche en Biologie des Insectes à Tours. Il s''intéresse à la compréhension des mécanismes d'adaptation chez les ectothermes Dans ce contexte, ses recherches portent sur l'étude de l'impact du microclimat sur les insectes à des fins de conservation. Son travail de thèse porte sur le rôle du microclimat floral dans la vulnérabilité des pollinisateurs face aux changements climatiques.
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Jean-François Le Galliard est directeur de recherche au CNRS au sein de l'Institut d'Ecologie et des Sciences de l'Environnement et coordinateur de l'infrastructure AnaEE France. Il s'intéresse aux réponses écologiques des populations animales à la variabilité environnementale spatiale et temporelle de leur environnement. Ses travaux sur les ectothermes terrestres l'ont amené à s'intéresser aux microclimats hydriques et thermiques et à leur influence sur le comportement et l'écophysiologie des organismes. Il a une formation de biologiste et un doctorat en écologie évolutive et comportementale.
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Sylvain Pincebourde est Directeur de Recherche au CNRS depuis 2021, au sein de l'Institut de recherche sur la biologie des insectes (IRBI) de l'Université de Tours en France. Sylvain dirige des programmes de recherche sur le rôle des microclimats dans la réponse des insectes aux changements environnementaux. Il a réalisé son doctorat sur la biophysique environnementale des insectes endophytes dans le même laboratoire en 2005, est parti à l'Université de Caroline du Sud pour travailler sur l'écologie thermique des interactions biotiques dans l'intertidal rocheux, et a obtenu son poste au CNRS (chercheur) en 2009. Il dirige aujourd'hui l'équipe INOV (interaction entre les organismes et leur environnement) à l'IRBI, et est responsable du groupe de travail sur l'écologie des changements globaux à l'IRBI.
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Après des études doctorales à l’Institut de Mécanique des Fluides de Toulouse (IMFT) et post-doctorales au Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique (CERFACS), Marc Saudreau a intégré INRAE en 2005 en tant que Chargé de Recherche au sein de l’UMR PIAF, Physique et Physiologie Intégratives de l’Arbre en Environnement Fluctuant basé à Clermont-Ferrand dont il est le directeur adjoint depuis 2022. Marc Saudreau étudie et de modélise les processus physiques qui pilotent les échanges d’énergie entre les arbres et leur environnement afin de mieux comprendre les dynamiques des températures des organes, comme les feuilles, fruits et parties ligneuses, en lien avec le microclimat engendré par la structure spatiale des arbres et ses réponses fonctionnelles.
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